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Être dans le risque de perdre son emploi ou le perdre directement n’est pas une chose facile. Il est difficile de gérer par la suite les dépenses surtout si vous avez une famille à charge avec des enfants qui sont encore mineurs. Heureusement, le gouvernement français a mis en place une procédure qui permet d’avoir des allocations en cas de chômage. Quelles sont les conditions pour pouvoir les toucher ? Et pourquoi vous ne pouvez pas y avoir droit directement ?
Quelles sont les conditions à remplir afin de bénéficier des allocations de chômage ?
Il y a certaines conditions qu’il faut remplir afin de pouvoir bénéficier des allocations de chômage. En voici quelques-unes :
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Être salarié pendant au moins 4 mois durant les 28 derniers mois ( cette durée change et est estimée à 36 derniers mois si vous aviez au moins 53 ans lorsque votre contrat de travail a pris fin ).
- La perte involontaire de votre emploi ce qui signifie qu’il s’agit soit d’un licenciement ( le motif importe peu ), ou de la fin d’un contrat à durée déterminée ou encore de la fin d’une mission d’intérim. Il peut s’agir également d’une rupture conventionnelle.
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Il faut que vous soyez inscrit au niveau du Pôle emploi dans un délai de 12 mois suivant la perte de votre emploi. Il faut aussi rechercher activement un nouveau travail. Il est obligatoire de s’inscrire afin de bénéficier des allocations chômage.
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Il existe un cas où l’âge ainsi que le nombre de trimestres qui doivent être requis pour prendre une retraite avec un taux plein n’a pas été atteint. Il se peut aussi que vous n’ayez pas de bénéfices pour avoir accès à une retraite anticipée.
- Il faut que vous soyez physiquement capable de travailler.
- Il faut faire partie du territoire français et y habiter ( ceci s’applique pour la métropole et les DOM mais Mayotte n’est pas comprise ).
Pourquoi la personne ne peut pas toucher le chômage directement ?
Il est impossible de toucher le chômage dès la fin de votre contrat avec votre supérieur. En voici les raisons :
- Les congés payés : si vous avez eu droit à une indemnité qui correspond aux congés payés mais qui sont non-posés, dans ce cas le versement des A.R.E. est différé.
- Un différé particulier : ce qui équivaut au 1/90ème de la somme de l’A.R.E. qui sera touchée par vous.
- Un délai d’attente : le différé dans ce cas est prolongé d’une semaine environ. Si c’est le cas d’une reprise ou d’une réadmission de vos indemnités de chômage, il y aura une intervention au cours des 12 mois qui ont suivi votre admission.